Goldorak

Goldorak
  • Editeur  :  Kana

L’empire de Véga vient de réduire en cendre la lointaine planète d’Euphor. Actarus, son prince, assiste impuissant à la mort des siens. Il parvient néanmoins à échapper au massacre en s’emparant de Goldorak, le plus puissant des robots de combat.

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"Je ne savais quoi penser de cet album avant de l'avoir entre les mains. Produit d'une vague nostalgique ou réelle volonté d'enrichir le mythe, tout était possible.

 

Un premier point positif pour les novices comme pour les fans de la première heure, l'album commence par un résumé complet de la série animée histoire de remettre rapidement tout le monde à niveau… et j'en avais besoin !  Je ne m'étais pas réellement intéressé au Grendizer depuis des années (malgré l'énorme jouet qui me toise tout les jours sur mon bureau) et mes souvenirs étaient plus que brumeux.

 

On retrouve les personnages quelques années après la fin de la série. J'aurai aimé que le temps se voit un peu plus sur eux mais bon, à part la magnifique barbe d'Actarus peu de changement de ce côté la, personne ne sera perdu.

 

Avant toute chose : c'est beau. Les dessins sont pêchus, les couleurs légèrement pastelles agréables, c'est un plaisir pour les yeux.

 

Le scénario est très bien et tout à fait dans la continuité de la série, on retrouve ses enjeux humains parfois poignants, parfois cruels, le ton de l'original est bien là, c'est une excellente histoire qui (re)conclue très agréablement le dessin animé original. J'aurai aimé un combat de fin un peu plus long, mais bon.

 

L'album se conclu en beauté sur les coulisses du projet, un plaisir.

 

Le seul point qui me chagrine vient des dialogues. les noms des personnages et les thèmes très eighties de l'original se confrontent à des tournures de phrases ou des anecdotes très (trop) modernes à mon goût. L'humour non lié à la série est un peu réchauffé, genre "tu te rends compte nous avant, on n'avait pas internet". Rien que d'en parler, la magie d'un robot mécanique géant passe à la trappe, autant laisser ça de côté. Aussi des blagounettes mal foutues (deux fois de suite !) du genre "vous me prenez pour un méchant d'Hollywood ?" le genre de clichés à éviter. 

 

S'il s'agissait d'une œuvre japonaise ou américaine j'aurai pesté sur la traduction. On passe d'une tirade bien écrite à une autre ou l'on se dit "Actarus aurait pu dire ça, mais pas comme ça"...Comme si Albator au détour d'une bulle nous sortait un "wech gros". Il s'en crée une dissonance parfois un peu dérangeante à la lecture. Le langage évolue, ok. Soit on prend le partie de l'originale et on en accepte les codes, soit on reboote le tout et basta, cela dépend du public visé… et je pensait clairement être le cœur de cible (et encore, je ne suis qu'un trentenaire).

 

Pour conclure, Goldorak est un album riche et réussi, réalisé avec tendresse par des fans concernés je le conseille à tous, mais qui aurait pu voler encore plus haut sans ces petites pitouilles qui je l'espère, vous dérangeront moins que moi. Sur ce et grâce à cet ouvrage, je me suis replongé dans la série originale et... et c'est toujours aussi cool. Pas étonnant que le prince d'Euphor ait toujours la cote quarante ans plus tard."

Bonne lecture à tous,
Rémi de la boutique de Caen. 

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Editeur Kana
Extension / Produit complémentaire Non
Date de parution 15/10/2021
Code barre 9782505078463