Natsuko no sake N°04

Natsuko no sake N°04
  • Editeur  :  Vega-Dupuis
Natsuko Saeki est une employée de bureau à Tokyo, mais elle ne s’épanouit pas dans son travail. Un jour son frère tombe malade et l’opportunité s’offre à elle de rentrer auprès de sa famille, modestes brasseurs de saké, pour l’aider. Motivée par ce défi familial, Natsuko, va se plonger corps et âme dans le travail du saké et tenter de se faire une place dans un milieu très traditionnel et dominé par les hommes.
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"Je n’aime pas l’alcool, et je n’ai jamais gouté de sake. Alors vous pensez bien qu’un manga qui parle de sa fabrication ... Bref, vous l’aurez compris, ce titre n’avait rien pour m’attirer de prime abords et pourtant aujourd’hui cette œuvre figure parmi mes mangas préférés. Je vais essayer de vous expliquer pourquoi je suis tombée sous le charme de ce titre sorti en 1988 au japon. C’est la première fois que ce titre est édité chez nous, on pourrait s’attendre au vu de sa date de sortie à ce que le graphisme puisse paraitre désuet, et les personnages datés mais c’est tout le contraire. Natsuko notre personnage éponyme est la fille d’une famille de brasseurs de saké qui a décidé de monter à Tokyo pour devenir publicitaire, bientôt un évènement dramatique viendra bouleverser cette vie loin de la campagne de son enfance. Mais dès notre première rencontre avec elle, on a compris une chose, la jeune fille ne sera pas un cliché de la docile femme japonaise, mais bien une héroïne forte qui suit son cœur. L’auteur interroge sur la place de la femme dans la société de son époque. Et c’est bien cela qui fait de ce titre une œuvre intemporelle, sa contemporanéité car au-delà d’une ode féministe inspirée, le manga d’Akira Oze interroge sur des sujets qui sont toujours d’actualité aujourd’hui : la désertification des campagnes, l’agriculture bio, la fuite des jeunes générations des campagnes vers les villes, les relations entre les générations, la transmission du savoir et j’en passe Evoquons de nouveau le graphisme dont je vous parlais au début, oui bien sûr il fait penser aux années 80 et rappellera aux trentenaires des œuvres comme Ranma ½ ou Maison Ikkoku. Mais loin de jouer uniquement sur la nostalgie on découvre pour la première fois le trait de Oze et ses arrières plan superbes, mais, les personnages ne sont pas en reste avec de très belles scènes admirablement composées. Si le manga tourne autour de Natsuko vous découvrirez tout une galerie de personnages attachants et sans vous en rendre compte vous aurez hâte d’un tome à l’autre de retrouver le petit monde de la kura et vous aurez tout appris sur la fabrication du sake sans vous en rendre compte. Avant de vous laisser en espérant vous avoir convaincu de laisser une chance à ce manga, je terminerais en vous disant que Natsuko no sake pause surtout une question à son lecteur : Jusqu’où peut-on porter les rêves de quelqu’un d’autre sans se perdre soit même. " Bonne lecture à tous, Stéphanie de la boutique de Caen.
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Editeur Vega-Dupuis
Extension / Produit complémentaire Non
Date de parution 02/07/2021
Code barre 9782379501142